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Oedipe Roi et l’énigme

Audrey Gerlain, Université de Rouen

dimanche 11 janvier 2009

Dans le cadre de mon mémoire de philosophie sur l’énigme, j’ai voulu aborder l’énigme de la sphinx dans Œdipe Roi moins en tant qu’énigme sous la forme « question-réponse », que dans la façon dont Œdipe se comporte face à l’énigmatique et surtout savoir comment Sophocle déploie des énigmes dans cette pièce. Alors comment Sophocle déplace-il l’énigme de la sphinx vers l’énigmatique jeu d’Oedipe qui doit lever le voile sur son identité pour faire face à son destin tragique ?

L’énigme du sphinx pourrait être aujourd’hui l’énigme la moins énigmatique : beaucoup connaissent à la fois l’intitulé de cette énigme mais aussi sa réponse ! Pour autant, si elle est connue d’une manière générale, de nombreux détails (sur les contextes, les reprises et les interprétations notamment) sont encore à préciser afin de la mettre davantage en perspective et en lumière … Car l’énigme de la sphinge est certes liée à Œdipe, mais ses sources sont très diverses et sa reprise est constante dans l’histoire de la littérature au sens large : depuis Euripide et Homère dans l’Antiquité, jusque Cocteau, Freud, Lévi-Strauss ou J-P. Vernant au XXe siècle. En l’abordant à travers la pièce de Sophocle, Œdipe Roi, l’énigme du sphinx se trouve moins décrite en tant que telle que mentionnée de façon partielle et épisodique. Elle ne fait pas l’objet d’une scène à proprement dit puisqu’elle est plutôt présente dans la pièce à la manière d’un leitmotiv lancinant. Tout se passe comme si Sophocle évitait de retranscrire l’intitulé et la réponse de l’énigme : il semble seulement y faire référence dans quelques vers afin de mieux la corréler au tragique Œdipe préoccupé dans la pièce par l’intrigue policière sur le meurtre de Laïos : à la question « qui marche à quatre pattes le matin, deux le midi et trois le soir ? », est substituée la question « qui a tué Laïos ? ». On serait tenté alors de substituer à la réponse « l’homme » la réponse « Œdipe » et d’aboutir à un parallélisme chargé de sens ; cependant, ce sens résonnerait d’une manière anthropologique voire psychologique qui correspondrait plus à une projection des modes de pensée du lecteur moderne qu’à une entente de l’énigme du sphinx telle qu’elle est utilisée chez Sophocle. Il s’agit alors de proposer une lecture plus immanente à la tragédie de Sophocle. D’autant qu’à l’époque c’est Eschyle qui tient la victoire des concours de tragédies jusqu’à ce que Sophocle l’évince car là où Eschyle met en scène les Labdacides dans une trilogie liée [1].
, Sophocle crée Œdipe roi qui se lit comme une tragédie indépendante. Quelle réutilisation Sophocle fait-il précisément de cette énigme de la sphinx dont Oedipe sortit vainqueur ? Comment peut-on lire ces références lacunaires mais constantes de cet épisode dans Œdipe Roi de Sophocle ? En quoi Sophocle tisse-t-il cette tragédie en jouant sur l’énigmatique ?

* Ce qui est intéressant c’est de voir la façon dont Sophocle reprend l’épisode de l’énigme du sphinx dans Œdipe Roi (vers 425 avt J.C.), comparativement aux sources antérieures voire postérieures. Or, le plus frappant est que Sophocle ne va ni reprendre la description d’un monstre hybride [2]
, ni la référence à la question du sphinx et sa réponse [3]
, ni le récit linéaire de cet épisode dans la chronologie de la vie d’Œdipe [4]
. Sa reprise de la figure du sphinx est tantôt mêlée à sa description comme fléau ou comme liée au chant maléfique ou encore comme diseuse de vers ; mais elle converge surtout vers cet événement central pour la ville de Thèbes et la dynastie cadméenne.

Sophocle introduit la référence à la sphinx dès les vers 30 à 40 dans lesquels le prêtre invoque Œdipe, le sauveur de Thèbes jadis asphyxiée par ce fléau qu’était la sphinx, postée aux portes de la ville et qui dévorait tous les passants qui ne résolvaient pas ses énigmes. Le prêtre renvoie à la sphinx comme fléau pour faire écho avec le nouveau fléau loimos qui s’abat sur la ville cadméenne. On peut y voir une tentative du prêtre d’invoquer un fléau passé, la sphinx, qu’Œdipe sut éradiquer glorieusement afin d’en actualiser l’effet salvateur face aux menaces qui pèsent sur Thèbes dès le début de la pièce – ce qui correspond au processus de la mimesis ou réactualisation au présent d’un fait passé.

Puis, la sphinx est mentionnée en tant qu’elle coïncide avec l’époque du meurtre du Laios (vers 130 et suivants). Car Œdipe se demande pourquoi aucune enquête n’a été diligentée alors ; et Créon lui répond que le fléau de la sphinx menaçait tellement Thèbes qu’il était plus urgent de le traiter en premier lieu plutôt que de lancer une enquête sur la mort de Laios. Après le lien entre la sphinx et Thèbes, Sophocle resserre le cercle autour de la sphinx et la dynastie cadméenne de Thèbes de Laios à Œdipe.

En fait la sphinx est cette diseuse d’énigme vaincue par Œdipe qui la voit moins comme un fléau que comme écho à un épisode glorieux de sa vie puisque c’est en combattant ce monstre tel un héros épique qu’Oedipe devient Œdipe roi de Thèbes. Aux vers 391 et suivants, Oedipe, face au devin Tirésias, lui rappelle qu’il a su vaincre la diseuse de vers par sa sagacité propre, en tant qu’homme tout simplement, sans l’aide quelconque de l’art d’un devin ou des oracles.

Sophocle évoque la figure de la sphinx d’une manière différente que les sources antiques à ce sujet : il s’agit moins de décrire le monstre hybride, cette énigme vivante avec cette solution simple « l’homme » - représentation qui correspond plus aux représentations que nous, lecteurs d’aujourd’hui, gardons de la sphinx – que de mettre en avant une sphinx qui fait écho au fléau actuel qui pèse à nouveau sur Thèbes. Le dramaturge grec la présente ainsi comme « diseuse de vers », « horrible chanteuse » dont le langage obscur et le chant maléfique furent interrompus grâce à la clairvoyance d’Œdipe, seul homme salvateur pour Thèbes alors. Et tous espèrent réactualiser cet épisode glorieux qui a sauvé Thèbes du fléau et placé Œdipe sur le trône à coté de Jocaste, afin d’enrayer les nouvelles menaces pesant sur Thèbes parce que le meurtrier de Laios n’a pas été identifié. On passe de l’énigme « qui marche à quatre pattes le matin, deux le midi, trois le soir ? » à l’énigme « qui a tué Laios ? ».

La référence à la sphinx dans Œdipe Roi est certes lacunaire puisque la pièce se déroule une fois Œdipe au pouvoir à Thèbes, donc après la victoire face à la sphinx. Cependant, presque tous les personnages sauf Jocaste évoquent la sphinx : le premier à la mentionner est le prêtre (vers 30-40), puis c’est Créon (vers 130), Oedipe et Tirésias (vers 391 et suivants), enfin le chœur (vers 510)qui tente de se rassurer en se rappelant qu’Œdipe a sauvé Thèbes de la sphinx autrefois et qu’il ne peut être lié au nouveau fléau. Quant à Jocaste, il semble qu’elle considère son mari au-delà de son exploit épique face au monstre de la sphinge ; à moins qu’elle soit ce personnage qui opère le moins un lien entre le fléau de la sphinx lors de la mort de Laios et le fléau actuel sur Thèbes parce que le meurtre de Laios est impuni … Nous touchons là peut-être au caractère énigmatique du rôle de Jocaste dans la pièce, mais surtout à la fonction de l’énigme de la sphinx dans Oedipe Roi.

De fait, la diseuse d’énigmes qui asphyxiait Thèbes autrefois et qu’Œdipe vainquit, revient dans la bouche des protagonistes tel un leitmotiv qui rappelle sans cesse un meurtre impuni à éclairer et une ville menacée à sauver, situation dans laquelle Oedipe apparaît comme le seul salvateur possible. Et pourtant cette confiance faite au passé glorieux d’Œdipe contient en lui-même le renversement tragique à venir : rappeler qu’Œdipe est le vainqueur sagace et clairvoyant face à la sphinx revient à rappeler qu’il a scellé là son destin tragique en réalisant l’oracle de Delphes : tu tueras ton père et épouseras ta mère. Car l’épisode de l’énigme se situe juste après le meurtre de Laios qui a précipité le fléau de la sphinx aux portes de Thèbes, et juste avant l’inceste puisque le vainqueur de la sphinx est le nouveau roi de Thèbes et donc le nouvel époux de la veuve Jocaste.

Le passage qui concentre ce double sens donné à l’épisode de l’énigme de la sphinx dans le destin d’Œdipe est celui qui oppose Œdipe à Tirésias (vers 390-445). Oedipe se confronte à Tirésias en lui rappelant qu’il a su seul vaincre la sphinx, sans autre pouvoir que sa clairvoyance et sa raison, là où lui, le devin habitué aux oracles, a échoué (v.390-400). Mais Tirésias ne considère pas cette victoire face à la sphinx d’un même œil : il fait entrevoir à Œdipe que ce qu’il considère comme sa gloire est bien plus sa perte. Car le devin lie l’énigme de la sphinx à l’oracle de Delphes ; Œdipe se focalise sur l’énigme que la sphinx lui a soumise autrefois et qu’il a résolue, alors que Tirésias inscrit cette énigme passée dans le destin d’Œdipe - De qui Oedipe est-il le fils ? -et par rapport à la nouvelle énigme qui lui est proposée : qui est le meurtrier de Laios ? Et Sophocle met en scène un Tirésias qui raille Oedipe de ne plus comprendre les énigmes face à ces deux intrigues (V.440-445) :

« ŒDIPE. – Quels parents ? Reste là. De qui suis-je le fils ?

TIRESIAS. – Ce jour te fera naître et mourir à la fois.

ŒDIPE. – Tu ne peux donc user que de mots obscurs et d’énigmes ?

TIRESIAS. – Quoi ! Tu n’excelles plus à trouver les énigmes ?

ŒDIPE. – Va, reproche-moi donc ce qui fait ma grandeur.

TIRESIAS. – C’est ton succès pourtant qui justement te perd. »

Et la tirade finale du chœur vient clore cette contamination entre l’énigme de la sphinx et l’énigme des origines d’Œdipe ou du meurtre de Laios (vers 1525-1530), contamination qui mêle le temps souvent thématisé dans l’intitulé des énigmes et le destin d’un homme face à ses énigmes :

« LE CHŒUR. – Regardez, habitants de Thèbes, ma patrie. Le voilà, cet Oedipe, cet expert en énigmes fameuses, qui était devenu le premier des humains. Personne dans sa ville ne pouvait contempler son destin sans envie. Aujourd’hui, dans quel flot d’effrayante misère est-il précipité ! C’est donc ce dernier jour qu’il faut, pour un mortel, toujours considérer. Gardons-nous d’appeler jamais un homme heureux, avant qu’il ait franchi le terme de sa vie sans avoir subi un chagrin. »

Nous pouvons achever cette présentation de l’énigme de la sphinx dans Œdipe Roi de Sophocle en mettant en avant le lien entre tragique et énigmatique dans cette pièce. Œdipe roi n’est ni un roman policier bien que la pièce débute sur une intrigue policière, ni un drame bien que tout finisse mal, ni une épopée bien qu’Œdipe ait su accéder au trône de Thèbes en combattant le monstre de la sphinx : car du point de vue du spectateur, et peut-être du devin Tirésias, chacun sait que le meurtrier est Oedipe, que la pièce va dérouler le fil de son destin vers sa chute, et qu’il est l’homme parricide et incestueux. La pièce de Sophocle est donc à la fois tragédie par excellence mais aussi une tragédie à la structure énigmatique puisque Sophocle utilise l’ambiguité et le double sens dans les scènes de dénouement tragique moins pour le retarder que pour mieux brouiller ce qui est à donner à voir comme tragique. Autrement dit, il faut que ce soit Œdipe qui lève les ambiguités sur lui-même pour que le nœud tragique opère ; mais ce moment où Œdipe voit son vrai visage et noue son destin tragique en se crevant les yeux, n’est pas donné à une représentation sur scène car c’est le messager qui le raconte.

Il faut noter que Jean-Pierre VERNANT et Pierre VIDAL-NAQUET, dans Œdipe et ses mythes, ont défendu la thèse selon laquelle l’énigme de la sphinx dans le destin d’Œdipe se retrouve inscrite chez Sophocle sous la forme de la structure énigmatique d’Œdipe Roi. Ils font de nombreux rapprochements textuels sur les répliques ambiguës et à double-sens à ce sujet, et soulignent même que l’énigme de la sphinx n’est rien d’autre que l’énigme d’Œdipe : à savoir que, cet animal parlant à deux pieds (dipous) le midi, trois le soir avec la canne et quatre le matin n’est autre qu’Œdipe lui-même. La réponse « l’homme » équivaut à la suivante, « oedipe » ou « oidipous ». Si alléchante que soit cette thèse, il convient néanmoins d’en dégager l’empreinte psychanalytico-anthropologique qui est récurrente dans les analyses du XXe siècle sur le mythe d’Œdipe, à la suite de Freud et Lévi-Strauss. Néanmoins on peut prendre acte de ce rapport posé entre l’énigmatique et le tragique chez Sophocle. D’autant qu’il ne faut pas éluder la signification de oidipous « pieds enflés » qui rappelle le mot dipous qui se trouve dans l’énigme de la sphinx. Or ce rappel du sens qu’a le nom d’Œdipe est présent chez Sophocle (v.1035-1045) et participe au dénouement tragique de la pièce puisque la scène où le corinthien rappelle qu’Œdipe est l’enfant aux pieds enflés introduit le serviteur, celui qui n’a pu tuer Œdipe et l’a remis au corinthien, sauvant ainsi Œdipe pour mieux réaliser l’oracle. Et cette vérité, Œdipe s’apprête à l’entendre : il comprend qu’il est ce corinthien qui a su gagner Thèbes par sa clairvoyance devant le sphinx ; et il est véritablement ce thébain, fils du couple royal Laios et Jocaste qui fut élevé à Corinthe dont il s’échappa pour sceller son destin tragique là où tout a commencé : à Thèbes, au palais, dans le lit de Jocaste.

Sophocle semble avoir usé de l’énigmatique autour des origines d’Oedipe et du meurtre de Laios afin de faire résonner ensemble une tragédie concentrée sur Œdipe comme roi de Thèbes et l’énigme qu’est le destin d’Œdipe. En fait, les phrases à double sens et les répliques ambiguës sont des outils traditionnels dans une tragédie : elles permettent de lier les péripéties à leur préfiguration comme éléments d’un destin tragique. Or cette préfiguration n’est pas retardée chez Sophocle car les éléments de reconnaissance du nœud tragique sont d’ores et déjà présents dès l’intervention de Tirésias. Même Jocaste comprend le fin mot de l’affaire qui est aussi le fin mot de l’énigme avant Œdipe. Dès le début, Œdipe se voit avec le masque du roi vainqueur de la sphinx, clairvoyant et expert en énigmes ; mais le spectateur et Tirésias voient précisément le masque d’Oedipe parricide et incestueux. Toute la pièce consiste à aller vers le moment kairos (vers 1050) où Œdipe acceptera de voir son propre masque, son vrai visage ; mais il ne le supportera pas et décidera de s’en libérer en s’aveuglant ; geste ultime qui témoigne de la véritable clairvoyance du personnage face à ses propres énigmes et geste qu’il donne près du lit conjugal (le lit de Laios et Jocaste, puis le lit de Jocaste et d’Œdipe), dans le palais à Thèbes, véritable berceau de ses origines et de son destin tragique.

Pourtant, Sophocle amène Oedipe à lever ses énigmes en en exposant une nouvelle au spectateur car seul le messager viendra rapporter la mort de Jocaste et Œdipe se crevant les yeux (vers 1225-1300). Ce qui est profondément tragique dans cette pièce de théâtre n’est pas donné à voir en représentation. Non seulement le messager est le seul par son récit à pouvoir nous faire visualiser la scène, mais il convient aussi qu’il ne sait pas tout. Il avoue qu’il ne sait pas exactement comment meurt Jocaste. Il s’auto-censure dans les paroles qu’il rapporte car il ne peut redire ce qu’Œdipe crie en voulant s’exposer à Thèbes comme celui qui a tué son père et couché avec sa mère. Ainsi, Sophocle use de l’énigmatique pour construire le tragique chez le personnage d’Œdipe ; mais il le dénoue complètement qu’au sein d’une autre énigme, celle de ce qui est à donné à voir et à représenter dans une tragédie.

Si les références à l’énigme de la sphinx dans Œdipe Roi sont lacunaires et éparses, elles n’en résonnent pas moins avec la nouvelle énigme confrontée à Œdipe : celle du meurtre de Laios qui s’avère être l’énigme de ses origines. Le masque tragique d’Œdipe ne coïncide avec son visage qu’une fois qu’Oedipe cesse de voir sa clairvoyance face au sphinx comme sa gloire et sa fortune, mais plutôt comme la charnière entre le parricide et l’inceste ; et donc comme la porte d’entrée vers sa ville natale, vers le lit conjugal à la fois de sa naissance, de l’inceste et de la lignée contaminée, et enfin du suicide de Jocaste et du châtiment. Or cet accomplissement tragique du destin d’Oedipe ne nous est pas donné à voir sur la scène, comme si Sophocle conduisait Oedipe à résoudre sa propre énigme pour mieux conduire le spectateur devant l’énigmatique : énigme de ce qu’une tragédie donne à représenter sur scène. Moins que l’énigme de la sphinx ou l’énigme d’Œdipe en tant que telles, c’est le jeu entre l’énigmatique et le tragique qui interpelle chez Sophocle. En ce sens, le masque d’Œdipe lors d’une représentation de la tragédie de Sophocle est emblématique du tragique dans l’énigmatique et de l’énigmatique dans la représentation théâtrale : le masque d’Œdipe roi au début de la pièce cache t-il, tel un double, le vrai visage d’Oedipe parricide et incestueux ou tout le jeu n’est-il pas de mener Œdipe à être clairvoyant devant son propre masque, à percer son image glorieuse du vainqueur contre la sphinx ?

Audrey Gerlain, Université de Rouen

BIBLIOGRAPHIE

* Texte de référence d’Œdipe Roi :

Pour les citations issues de la pièce : SOPHOCLE, Œdipe Roi, traduction de Paul MAZON, notes et introduction de Philippe BRUNET (1998), Paris, éd. Bilingue « Les Belles Lettres », 3è tirage, 2007.

Pour les sources citées en bas de la page 1 : SOPHOCLE, Œdipe Roi, trad. V-H. DEBIDOUR, éd. Livre de Poche, 1994.

* Ouvrages généralistes ou de commentaire :

BRUNEL Pierre (dir.), Dictionnaire des mythes littéraires, Monaco, Le Rocher, 1988 (cf. plus précisément l’article de Colette ASTIER « Œdipe », pp.1059-1070).

VERNANT Jean-Pierre et VIDAL-NAQUET Pierre, « Ambiguité et renversement. Sur la structure énigmatique d’Œdipe Roi » in Echanges et communications. Mélanges offerts à Claude Lévi-Strauss (Paris, 1970, t.II, pp. 1253-1279) repris dans Œdipe et ses mythes, Paris, éd. Complexe, 1988, pp. 23-53.


[1La trilogie composée de Laïos, Œdipe, Sept contre Thèbes et le drame satyrique La Sphinx

[2Comme chez Hésiode dans la Théogonie (vers 700 av. J.C.) et Mésomède (auteur latin postérieur à Sophocle) repris dans Anthologie Palatine XIV qui font de la sphinx un monstre polymorphe mi-femme mi-animal d’origine mi-batarde mi-divine.

[3Cf. l’énigme de la sphinx rapportée comme question dans Anthologie Palatine XIV,64 et la réponse « l’homme » commentée dans le manuscrit des Phéniciennes d’Euripide.

[4Récit linéaire des épisodes de la vie d’Oedipe tel qu’on peut le lire chez Aristophane le Grammairien.

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